Revue de presse

Archive Vivre à Givors (VAG) :

Présentation à venir….

VAG 2019 :

Mensonges et manipulations

 

Au conseil municipal du 26/11, toute la composante PS de la majorité a joué le jeu de la chaise vide…
Les élus de l’opposition, minoritaires et sans poids, ont alors quitté la salle.
Rappelons que les élus de « l’opposition », toutes tendances confondues, ne représentent que 8 voix
sur les 33 que compte le conseil municipal et qu’ils ne peuvent en aucun cas empêcher ni la tenue du
conseil, ni le vote d’une délibération.

Loin de faire profil bas devant une évidente discorde au sein de la majorité, Mme la maire a
outrageusement outrepassé ses droits en adressant, avec l’argent public de la ville, un courrier à
toutes les personnes âgées et un autre à toutes les associations, en fustigeant les élus de
« l’opposition », les rendant responsables du non vote de « subventions très importantes », dont une
à l’AMAD.

Comme nous, bon nombre de destinataires ont été « scandalisés par ce torchon, ce procédé, ces
propos et l’argent public gaspillé ». De surcroît, l’un des courriers accuse de façon mensongère et
indéniable deux élus qui n’étaient même pas présents. Honteux !

Quant à la subvention à l’AMAD, elle était « si urgente » que Mme la maire l’a tout bonnement
retirée de l’ordre du jour le 03/12, avouant qu’elle avait déjà prévu de la retirer le 26/11. Ubuesque !
2018 s’achève sans subvention à l’AMAD. Espérons que l’éthique, la probité, l’honnêteté et la justice
sociale que nous défendons seront livrées sous le sapin de noël et de mise à Givors en 2019.

Bonnes fêtes à tous.

Safari de Givors

 

Le 11 janvier, pour la cérémonie des vœux, les élus de la majorité présentaient en grande pompe
leur prétendu audacieux virage vers la modernisation avec à l’honneur une nouvelle identité
visuelle pour la ville. En clair, un nouveau logo, « soigneusement étudié » pour représenter notre
ville et son ancrage dans le territoire.

Au-delà du fait que nous nous interrogeons sur la nécessité prioritaire de changer de logo et aussi
sur le coût de l’opération pour notre commune, nous restons dubitatifs quant au résultat. 

A l’heure où les questions de justice sociale et d’utilisation de l’argent public sont au cœur des
débats, souhaitons que ce « copier-coller » n’ait pas coûté trop cher à notre collectivité et
rappelons que la modernisation du service public n’implique pas obligatoirement un changement
de logo. 

Bien évidemment, nous demanderons à Mme la maire combien la création de ce logo a
couté…

La poule aux œufs d’or !

 

La période n’est toujours pas au beau fixe pour les comptes des collectivités locales.
Cette année encore, le budget communal va se construire dans un contexte incertain et
sur fond de contraintes financières et de contestations sociales.

Pour autant, nous réitérons notre soutien à toute mesure concourant à alléger les charges
des ménages, notamment des plus modestes. La suppression progressive de la taxe
d’habitation, mise en œuvre cette année, en est une.
« Mais »… car à Givors il y a un « mais »…

Contrairement aux affirmations et au satisfecit de Mme la maire dans le dernier VAG,
nous sommes en réalité dans une situation exsangue budgétairement. Pour s’en
convaincre, il suffit de relire le rapport de la CRC.

Pour rappel, en 2018, Givors possédait le 3ème taux de taxe foncière le plus élevé des
villes du Rhône ! Quand, Lyon et Villeurbanne sont parmi les villes de France où la taxe
foncière est la plus basse. Peut-on encore croire que l’entrée dans le Grand Lyon n’a
apporté que des bénéfices à Givors ?

Pourtant le Grand Lyon a repris des compétences et donc des charges relevant de la
commune et cela aurait dû faire baisser nettement nos impôts.
Quand la ville se targue de baisser ses taux communaux, l’effort est si faible qu’il n’est
qu’affichage politique.

Vous l’aurez compris, les Givordins perdent sur tous les tableaux : en tant que
contribuables, habitants (moins de service public), usagers (hausse des tarifs).
Pour notre part, nous demandons de rendre du pouvoir d’achat aux Givordins !

Vos élus.

Plus de propreté, moins de déchets : tous acteurs ! 

 

Avec le “spectacle” des déchets ménagers s’entassant aux pieds des immeubles, les 3
semaines de grève des éboueurs auront eu le mérite, non seulement de mettre au jour les
carences de la Métropole et de la Commune pour faire face aux besoins de propreté d’une
ville de 19 000 habitants, mais aussi de faire prendre conscience du volume considérable de
déchets que nous produisons.

Malgré la volonté affichée, il n’y a toujours pas de réduction significative de la quantité de
déchets produits par les métropolitains.

Pour la Métropole, tout le « système » d’élimination des déchets ménagers repose
aujourd’hui sur l’incinération, pourtant fortement émettrice de CO2 qui contribue de fait au
réchauffement climatique.

Les solutions pour un bilan carbone soutenable passent par :
– consommer autrement et sobrement : refuser les emballages, acheter en vrac
– améliorer le tri sélectif pour recycler tout ce qui est d’origine fossile
– méthaniser et composter les déchets organiques. Ou encore offrir un couple de poules à des
familles comme à Pierre-Bénite.

Nous proposons aussi de créer une ressourcerie qui permettrait de collecter, nettoyer,
réparer et valoriser des objets dont des habitants souhaitent se séparer mais qui peuvent
encore avoir une utilité pour d’autres.

Propreté et durabilité, une ville « zéro déchet », c’est possible !

Les Festiv’été

Nous reprenons in extenso ce texte du site internet de la ville : « Aujourd’hui encore trop de
familles n’ont plus les moyens de partir en vacances, ce qui est inacceptable. Les vacances
pour tous est un droit que la municipalité de Givors entend bien offrir au plus grand nombre
grâce à Festiv’été. La municipalité a donc fait le choix de proposer également des tarifs
attractifs (2€ la journée et un Pass semaine à 7€) afin de permettre au plus grand nombre de
profiter de cette période estivale. »

Cette manifestation se déroule sur un mois. Pour une famille de 3 enfants, les 4 semaines
représentent au minimum 84€. Une somme qui peut rester un frein pour une famille en
difficulté et qui dans le même temps ne rapporte quasiment rien à la Ville… 

Une Ville qui par ailleurs dégage chaque année plusieurs millions d’euros d’excédents financiers mais qui instaure un nouveau droit d’entrée de 2€ par jour pour accéder à la piscine et au parc Normandie Niemen.

Nous rappelons que beaucoup de jeunes Givordins ont fait l’acquisition d’une carte
d’adhésion à la Ville, soit pour les Tickets jeunes (11€/an), soit pour la carte Môme du
périscolaire (10€/an).

Notre groupe Construisons Ensemble demande la gratuité de Festiv’été pour ces jeunes qui se
sont déjà acquittés d’une adhésion pour accéder à l’un des dispositifs municipaux et
l’instauration d’une participation libre à l’entrée.

Bonnes vacances à tous !

Vos élus :
Mohamed Boudjellaba et Laurence Fréty-Perrier
Contact.construisonsensemble@gmail.com

La jeunesse pour le climat : tous concernés, tous responsables.

La cause écologique est devenue le premier des combats chez les 10-18 ans. Nos jeunes ne
se contentent plus d’interpeller les dirigeants politiques : ils agissent ! La mobilisation de la
jeunesse impressionne, partout dans le monde, face à l’urgence climatique.

Ils ne prétendent pas régler à eux seuls le problème du climat, de la pollution et de la misère,
ils agissent concrètement, autour d’eux et cet engagement pour l’environnement prend de
l’ampleur.

La canicule et la sécheresse ont fait la Une de l'actualité cet été. Le réchauffement
climatique fait des ravages partout. L’Homme est en train de porter atteinte aux conditions
mêmes de sa survie.

Nous devons changer radicalement notre mode de vie car notre responsabilité est entière.
De nombreux citoyens, rencontrés à l’occasion des marches pour le climat, l’ont compris.
Localement les pistes d’actions sont connues : MOINS de consommation de produits
manufacturés, d’énergie, d’eau, de déplacements, de déchets, de gaspillage… PLUS de
recyclage, d’échange de services, d’autonomie alimentaire et énergétique, de partage, de
logements résilients, de végétalisation…

Notre groupe appuiera les initiatives avec des choix courageux : isolation des bâtiments,
production locale d’énergie, limitation de la publicité, tri des déchets, jardins, compostage,
recycleries, vélo, transport par câble, etc.

Mohamed Boudjellaba
Laurence Fréty-Perrier

VAG 2018 :

Rapport de la Chambre Régionale des Comptes

 

Mme la maire et sa majorité incarnent le fameux dicton «faire comme à Givors». Ils

n’assument rien et espèrent se dédouaner de leurs responsabilités.

 

Pourtant face à l’ampleur des révélations du rapport de la CRC, être dans le déni et faire

l’autruche revient à ignorer les problèmes à affronter. Sans présager, et sans attendre les suites

données par la justice à de nombreux dossiers en cours, nous avons proposé d’aller plus loin

que les recommandations de la CRC et demandé :

– à M. Passi, de démissionner de ses mandats de conseiller municipal et métropolitain;

– à la maire, aux adjoints, conseillers délégués et membres de la majorité municipale, d’en

faire tout autant et d’assumer leurs responsabilités;

– au conseil municipal, de se prononcer pour d’éventuelles poursuites contre l’ancien maire

pour négligence dans la gestion des affaires de la commune et détournement de fonds publics;

– à la maire, d’envoyer des mises en demeure à l’ensemble des personnes concernées, dont

l’ancien maire, pour le remboursement de toutes les sommes détournées et dues à la

commune;

– de créer une commission sur le suivi des remboursements et la transmission à tous les

conseillers municipaux de la preuve des paiements.

 

Au final, ce rapport remet en cause le fonctionnement de la collectivité et met en lumière un

système clientéliste, institutionnalisé tout azimut. La commune et les Givordins ont été lésés.

Bout à bout, cela représente des sommes conséquentes. La ville doit les récupérer et engager

des poursuites judiciaires.

 

Bonne année !

Givors, prochain désert médical ?

 

Face aux départs de médecins, Givors, identifiée comme « zone fragile », doit se préoccuper de

manière urgente du maintien de professionnels de santé sur son bassin de vie.

Or, à n’en pas douter, la santé des Givordin(e)s n’est pas la priorité de nos élu(e)s…

 

Un « pôle médical » qui devait voir le jour au centre-ville n’a pas pu s’installer en raison d’une

préemption de la Métropole pour la Mairie et la Sagim ! Depuis ces locaux sont vides…

D’autre part, le 23 janvier a été prononcée la liquidation judiciaire du centre médical (rue

Bonnefond) qui aurait pourtant pu voir s’installer de jeunes médecins et répondre à un besoin de la

population. Certes, cela nécessitait une aide financière. Mais point d’aide accordée, ni de la

municipalité, ni de la Région, à part un simple soutien moral…

 

La santé de la population n’est-elle pas une cause suffisante pour mériter des aides financières à la

hauteur de l’enjeu ? L’argent public ne doit-il pas prioritairement être consacré à cet intérêt général

qu’est l’accès aux soins pour tous ?

 

Il est désormais capital d’anticiper la pénurie du personnel soignant et de rechercher des praticiens,

accessibles à tous, même aux moins mobiles d’entre nous.

 

C’est pourquoi nous souhaitons la mise en place de centres de santé pluridisciplinaires, d’envergure

métropolitaine, pour faire face aux déserts médicaux du territoire, avec une double ambition :

l’assurance du droit à la santé pour tous et la volonté de faire de tout citoyen, patient potentiel, un

acteur des politiques de santé.

 

La santé, qui doit être la grande cause communale 2018, c’est aussi l’affaire de la Métropole.

Les Misérables de Victor Hugo

 

Pourquoi vous parlez de ce magnifique roman aujourd’hui ! D’une part, parce que l’éditeur

Gallimard a décidé de le rééditer dans la Pléiade et d’autre part, en nous replongeant dans ce livre

politique et social on retrouve un plaidoyer social et la description de la nature humaine.

 

Voici 2 extraits sur les Thénardier « Ces êtres appartenaient à cette classe bâtarde composée de

gens grossiers parvenus et de gens intelligents déchus, qui est entre la classe dite moyenne et la

classe dite inférieure, et qui combine quelques-uns des défauts de la seconde avec presque tous les

vices de la première, sans avoir le généreux élan de l’ouvrier ni l’ordre honnête du bourgeois.

C’étaient de ces natures naines qui, si quelque feu sombre les chauffe par hasard, deviennent

facilement monstrueuses. Il y avait dans la femme le fond d’une brute et dans l’homme l’étoffe d’un

gueux. Tous deux étaient au plus haut degré susceptible de l’espèce de hideux progrès qui se fait

dans le sens du mal. Il existe des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres,

rétrogradant dans la vie plutôt qu’elles n’y avancent, employant l’expérience à augmenter leur

difformité, empirant sans cesse, et s’empreignant de plus en plus d’une noirceur croissante. Cet

homme et cette femme étaient de ces âmes-là. »

 

Et le Thénardier est décrit comme « un homme petit, maigre, blême, anguleux, osseux, chétif, qui

avait l’air malade et qui se portait à merveille ; sa fourberie commençait là… Il avait le regard d’une

fouine et la mine d’un homme de lettre ». Le portrait est complété plus tard dans le roman par

l’intermédiaire de Marius qui voit « Un homme d’environ soixante ans, petit, maigre, livide, hagard,

l’air fin, cruel et inquiet ; un gredin hideux ».

 

Toute ressemblance avec des personnes existantes est purement fortuite.

Maltraitance institutionnelle

Malaise à l’EHPAD de Givors ! Il faut soigner les soignants !
La réforme de la tarification introduite par la Loi vieillissement dite « ASV », qui s’accompagne d’une
baisse des budgets dédiés aux EHPAD* et risque fort de se traduire par des suppressions massives de
postes, est unanimement rejetée par les personnels soignants et leurs syndicats.

Givors n’est pas en reste. Notre groupe Construisons Ensemble a été sollicité par un membre du
personnel en souffrance. Les conditions pour exercer sont de plus en plus difficiles, générant parfois
dépressions, harcèlement et arrêts de travail. Nous avons eu écho de signes avant-coureurs de
maltraitance, dénoncés par le personnel.

Or l’amélioration des conditions d’accueil et de vie des personnes âgées et la qualité des soins offerts aux
résidents sont intimement liées aux conditions de travail des personnels.

Notre groupe s’inquiète et lance une alerte sur cette situation préoccupante. Il est grand temps que les
Pouvoirs Publics prennent en compte les attentes des personnes âgées et de leurs familles et en tirent les
conséquences pour les personnels chargés de l’accompagnement et des soins de ces personnes fragilisées
(créations de postes, formation…).

Pour la dignité des personnes âgées et le respect des soignants, exigeons ensemble des moyens, en
particulier humains, pour les EHPAD !

*Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes

Transparence ? Quèsaco ?

 

A Givors, la majorité municipale a décidément bien du mal à jouer la carte de la

transparence.

Lors du conseil municipal du 26 mars 2018, Mme la maire a fait inscrire à l’ordre du jour une

délibération relative à la constitution d’une provision de 43000€ pour un contentieux avec

l’ancien directeur général des services (DGS) qui avait déposé une requête au tribunal, il y a

plus de deux ans, en janvier 2016.

 

Pourquoi ces 26 mois d’attente et de silence ? Pourquoi Mme la maire n’a-t-elle pas

communiqué les pièces du dossier aux conseillers municipaux ?

De fait, plusieurs éléments de cette requête, liée aux conditions du départ de l’ancien DGS et

du recrutement de sa successeure (condamnée), viennent étayer l’absence de respect des

règles, de transparence et d’équité dans cette nomination…

 

Surtout, par son attitude, Mme la maire a ouvertement bafoué le droit à l’information des

élus et n’a pu/voulu répondre à aucune de nos interrogations, pourtant bien légitimes.

C’est pourquoi nous avons demandé le retrait de cette délibération, adoptée dans des

conditions irrégulières.

 

Sans compter que faire aujourd’hui peser cette charge sur les contribuables givordins en

raison de l’incurie de l’ancien maire (condamné) est de la responsabilité directe de la

majorité municipale qui a déjà accepté de prendre en charge, sans plafond, les frais de

justice de ce dernier.

Abandon de l’A45 ? Nouveau pont sur Givors ?

 

Les grandes manœuvres sont en cours.

À travers l’abandon de l’A45 et le déclassement de l’A6/A7, l’enjeu est le bouclage

autoroutier au sud de l’agglomération lyonnaise.

Ce bouclage sud est lourd de menaces pour les populations concernées : Ternay, Chasse et

Givors.

 

Les élus givordins, fidèles serviteurs du pouvoir métropolitain, sont bien mal venus

aujourd’hui de crier “au feu” lorsqu’émerge un projet de nouveau pont au sud de la ville,

avec son lot de nuisances (trafic routier, pollution, bruit…).

Opposés depuis toujours à l’A45, nous nous opposerons aussi à tout projet

routier/autoroutier qui, d’expérience, conduit inexorablement à toujours plus de voitures

et de camions !

 

Nous portons des propositions alternatives : réhabilitation de l’A47, couverture de celle-ci

dans Givors et surtout priorité au rail pour les déplacements pendulaires des voyageurs et le

fret… Cela suppose un investissement conséquent pour la rénovation de la ligne SNCF St-

Etienne/Givors et un rabattement efficace et performant des usagers de la route sur les

gares de la vallée du Gier.

 

Sans oublier de favoriser tout ce qui peut diminuer les contraintes de déplacement :

télétravail, coworking, semaine de 4 jours… pour à terme inverser la tendance d’une

concentration de l’activité sans limite au cœur de l’agglomération lyonnaise.

La santé pour tous !

 

Nous écrivons ce texte à quelques jours du Conseil de la Métropole de Lyon du 25 juin lors

duquel les élus métropolitains auront à voter le Projet Régional de Santé conduit par

l’Agence Régionale de Santé.

 

Parmi les 3 priorités affichées : « favoriser au quotidien l’accès à la santé ».

Dans cette longue délibération, il n’y a rien concernant les zones de la Métropole en déficit

de médecins généralistes et spécialistes !

 

Cela confirme que la problématique des “déserts médicaux” est étrangère à la Métropole de

Lyon alors même que Givors et Grigny y sont confrontées de plein fouet.

 

Comme nous l’avons rappelé le 9 juin dernier, lors des Assises de la santé organisées par la

ville de Givors : “il faut créer les conditions d’un centre de santé sur notre bassin de vie

Givors-Grigny. Un centre de santé qui sera un maillon d’un réseau métropolitain de centres

de santé. Nous pensons en effet que, désormais, l’accès à la santé, c’est aussi l’affaire de la

Métropole.”

D’où notre présence à ces assises pour lancer un appel à une démarche commune entre

Givors et Grigny pour un centre de santé intercommunal sur notre bassin de vie mais aussi

avec d’autres communes volontaires de la Métropole.

 

Pour ce conseil métropolitain nous avons interpellé les élus métropolitains de Givors et de

Grigny pour qu’ils interviennent en ce sens.

Les Vernes : un quartier à l’abandon

 

Depuis début juillet, le quartier des Vernes a connu une vingtaine de véhicules brûlés.

Aujourd’hui, ses habitants ne savent plus à quel saint se vouer car la situation de leur quartier

laisse à désirer.

 

Le quartier des Vernes ressemble à s’y méprendre à un quartier que l’on a abandonné : fermeture

du bureau de poste, fermeture partielle de la mairie annexe, pas de Nuits mosaïques, pas de

cinéma en plein air, pénurie de médecins, plus de superette (calcinée…). Les habitants ne cessent

d’exprimer leur tristesse et leur inquiétude. Mais en vain ! Pourtant la population y est modeste,

voire précaire, et le taux de chômage élevé. C’est pourquoi nous avons l’obligation d’agir.

 

Pour rappel, face à la recrudescence du nombre de voitures brulées et d’actes délictueux sur notre

commune, nous avions interpellé le ministre de l’intérieur et le préfet de Région au sujet de

l’expérimentation éventuelle sur Givors de la Police de Sécurité du Quotidien. Tous deux nous

ont répondu. Pour vous informer au mieux des actions entreprises sur la commune, nous

solliciterons dès la rentrée une rencontre avec le Chef du commissariat.

 

Par ailleurs, nous tenons à saluer le courage des habitants des Vernes et à souligner le travail des

forces de sécurité et des sapeurs-pompiers. La mobilisation collective est devant nous !

 

Bonne rentrée à tous !

STOP Linky à Givors

 

En France, 500 communes sont actuellement en lutte contre le nouveau compteur

électrique Linky. Pendant ce temps, sur notre commune, Enedis (ex-ERDF) a commencé

l’installation de ces compteurs controversés.

 

En effet, les impacts réels de ces compteurs restent encore flous.

Présenté comme « intelligent », ayant l’avantage de suivre sa consommation d’électricité au

réel et à distance, la question de la dangerosité du compteur pour la santé à cause du

rayonnement des ondes électromagnétiques n’est pas tranchée. D’autant que, même

minimes, celles-ci viendraient s’additionner aux autres ondes déjà multiples, classées

« cancérigènes possibles » : téléphones, micro-ondes, wifi…

 

Par ailleurs, sous couvert de protection des données personnelles et de sécurité

informatique, ce compteur reste une source de préoccupation quant au respect de la vie

privée.

 

Nous estimons, d’une part que le principe de précaution doit s’appliquer, d’autre part que

les citoyens ont le droit de choisir s’ils souhaitent ou non la pose de ces compteurs chez eux

et nous rappelons que les installateurs n’ont aucun droit de pénétrer dans le logement d’un

habitant sans son consentement (art. 432-8 du code pénal).

 

En conséquence, nous demandons à Mme la maire de prendre un arrêté municipal pour

garantir à nos administrés la liberté de refuser l’installation des nouveaux compteurs

électriques Linky chez eux.

Abandon de l’A45 : place aux alternatives

 

Après un long combat et une mobilisation citoyenne, nous sommes heureux que l’Etat renonce au

projet «climaticide» de l’A45.Mais pour nous Givordins, la bataille n’est pas finie nous devons rester

vigilants et mobilisés. Notre position est constante: avoir une approche globale. Se pose donc

maintenant la question des alternatives.

 

Contre tout accroissement des trafics routiers, nous sommes pour :

Réaliser un « vrai » CFAL (Contournement Ferré de l’Agglomération Lyonnaise) le long de la Ligne à

Grande Vitesse, qui permettra : de développer le fret ferroviaire et le ferroutage pour diminuer le

nombre de camions sur les axes autoroutiers ; de libérer les voies ferrées des rives droite et gauche

de la vallée du Rhône pour les TER.

 

Améliorer les capacités de la ligne actuelle de la vallée du Gier et ouvrir en tram-train la ligne

Brignais-Givors, pour avoir un réseau de TER-RER apte à absorber les mouvements pendulaires des

voyageurs.

 

Développer des parking-relais, le covoiturage et les liaisons avec les gares : créer des parking-relais

en zone non urbaine, reliés aux gares par des télécabines quand les navettes de bus en site propre ne

sont pas possibles.

 

Couvrir l’A47 dans la traversée de Givors avec dégagement et traitement de la pollution.

 

A l’heure où tous les voyants climatiques et sanitaires sont au rouge, un «rafistolage de l’existant» ne

suffira pas et il faut un véritable «Plan B» pour réduire les besoins de mobilités, relocaliser les

activités, protéger nos terres nourricières et vivre mieux et durablement sur le territoire. En clair, un

autre modèle de développement.

Ecologie ET Solidarité

 

Et si on arrêtait d’opposer la menace de la fin du monde à celle de la fin du mois ?

Qu’est-ce qui a amené le mouvement des gilets jaunes et comment en sortir ?

Dépendance énergétique, dérèglement climatique, pollution de l’air et du sol : agissons pour des

solutions écologiques ET solidaires.

 

N’oublions pas qu’une bonne partie des 48000 morts annuels en France par la pollution fait partie

des familles modestes et habite le long des grands axes pollués, … comme à Givors, par exemple.

Comment réussir la transition écologique ? En reliant justice sociale, exigence démocratique et

l’urgence écologique ! 

 

Parmi les propositions que nous soutenons: développement et gratuité des transports en commun,

développement d’alternatives à la voiture individuelle partout et pour tous, réouverture des petites

lignes SNCF, revitalisation des centres villes, taxation du transport de marchandises, développement

des voies cyclables et des circuits courts entre consommateurs et producteurs, mise en place de

nouvelles activités et de services publics dans les centres-villes.

 

Des propositions que nous n’avons cessé de porter à Givors, en vain : pistes cyclables, transport par

câble, isolation des logements, production locale et bio, etc.

Conscients de l’urgence à changer notre modèle, nous vous donnons rendez-vous à la marche

mondiale pour le climat le 8 décembre prochain.

 

« En colère, j’endosse AUSSI mon gilet vert pour une transition écologique et solidaire ». (#MonGiletVert)

 

Bonnes Fêtes de fin d’année à tous !

VAG 2017 :

Alerte Pollution !


En décembre, nous avons été sous le coup d’une forte pollution aux particules fines. La qualité de

l’air dans la métropole a été dans le rouge et même dans le noir. Des dispositifs de circulation

alternée ont été mis en place à Lyon et Villeurbanne. Et rien à Givors ! Pourtant nous respirons

de l’air très pollué.

Nous devons réagir ! Chacun doit faire sa part pour changer : les citoyens, les industries et les

politiques !


Nous devons nous interroger sur notre façon de nous déplacer. Oui, la voiture est un instrument

de liberté individuelle, mais nous ne devons plus nier que nos déplacements coûtent cher à la

société : accidents, coûts induits sur la santé, infrastructures à entretenir….


Dans le cadre du plan oxygène de la métropole, nous demandons à avoir une zone de circulation

restreinte afin de protéger la santé de tous les givordins. Nous demandons au Maire de Givors et

vice-président de la métropole de porter cette demande. Nous lui demandons de soutenir la

création de l’association Givors à vélo qui participe à l’élaboration de vraies pistes cyclables (et

non pas un dessin de vélo sur la chaussée) et à la promotion du vélo à Givors. Le vélo n’est pas la

seule réponse à la réduction de la pollution atmosphérique, mais elle est un complément au

développement des transports en commun ainsi que des projets innovants comme le transport

par câble. 


Texte co-écrit avec Cyril Mathey

Bonne année à tous !

Quand la ville privatise un service en catimini


A Givors, il y a la communication du maire : « Priorité à l’humain, aux employés municipaux,

au service public » et ce qu’on constate : la suppression de postes d’agents de réfectoire au

service restauration scolaire.


Ainsi, nous apprenons avec étonnement et indignation que c’est dorénavant une société

privée qui se chargera de servir nos enfants dans les cantines municipales.

Nous regrettons également l’absence d’une quelconque concertation avec les familles, les

enseignants ou les employés municipaux.


Par cette décision brutale prise en catimini, qui revient à privatiser un service public, le

maire, la majorité et l’administration communale, sous couvert d’une recherche d’économies,

s’attaquent aux emplois les plus précaires de la ville, aux travailleurs/euses pauvres.


Nous pensons que l’effort doit porter d’abord sur d’autres postes de dépenses et sur de

nouveaux modes d’organisation (mutualisation, lutte contre le gaspillage, compostage,

fournisseurs locaux…) avant de porter sur les employés pauvres de la commune.


Nous voulons continuer de défendre et développer un service public de qualité, qui n’est pas

que synonyme de dépenses mais qui est surtout gage pour tous d’égalité et de solidarité.

Vigilance et Résistance

Le silence des agneaux


Le 27 janvier 2017, à travers plusieurs articles de la presse régionale, nous avons appris que le

maire faisait l’objet de poursuites devant le tribunal correctionnel de Lyon pour prise illégale

d’intérêt dans le cadre de la nomination de sa sœur au poste de DGS à la ville de Givors. Cette

dernière est également poursuivie pour recel de prise illégale d’intérêt.


Au conseil municipal du 7 février, les élus de la majorité ont voté sans discussion la délibération

accordant au maire une protection fonctionnelle et autorisant la prise en charge par la commune

de l’ensemble des frais afférents à sa défense.


Or, les infractions susceptibles d’être qualifiées par le tribunal de «prise illégale d’intérêt» et de

«recel de prise illégale d’intérêt» (nomination par le maire de sa propre sœur comme DGS),

répondent précisément aux critères fixés de la «faute personnelle détachable». C’est pourquoi la

majorité municipale aurait dû rejeter la demande du maire. Maintenant nous allons tous payer !


Au regard de ces faits d’une extrême gravité, nous avons demandé expressément au maire de

réunir le conseil municipal et de mettre à l’ordre du jour une délibération pour permettre à la

commune de se constituer partie civile dans cette affaire.


Ne pas transiger avec l’éthique et la morale en politique !

Fillon, Le Pen, Dassault, Thévenoud, Balkany, Sarkozy, Cahuzac… A qui le tour ?

#StopCorruptionGivors


Le 12 mars dernier, dans le cadre d’un appel national à la mobilisation contre la corruption des élus,

nous avons initié sur Givors un mouvement #StopCorruptionGivors.


Comme dans d’autres villes de France, le parvis de l’hôtel de ville de Givors a été le théâtre d’un

concert de casseroles pour sensibiliser la population à cette cause hautement citoyenne. Parmi les

revendications immédiates et non négociables :

 – Retrait du délai de prescription réduit à 12 ans pour les infractions occultes et dissimulées ;

 – Vote d’une loi citoyenne de transparence contraignant les élus à justifier de toutes leurs

dépenses et à les rendre publiques ; 

 – Retrait immédiat de la vie politique de tous les élus condamnés pour des infractions telles

que corruption, délits financiers, abus de biens sociaux, etc.


Nous souhaitons rassembler les Givordins autour de cette démarche qui nous concerne tous,

mobiliser largement pour dire non à la violation de notre Constitution et refuser les affaires, fraudes,

détournements, emplois fictifs, mensonges, etc.


Il est temps d’avoir un espace d’échanges et de débat public en cette période électorale marquée par

plusieurs scandales impliquant des élus de la République.


Il est temps d’utiliser notre pouvoir de citoyen pour dire stop, ça suffit ! C’est aux citoyens de se

mobiliser pour réclamer transparence et exemplarité de la part de leurs dirigeants.


Stop, on réagit !  En signant la pétition du mouvement #Stopcorruption.

Procédé malhonnête…


Par une manipulation malhonnête des faits, la majorité municipale tente de persuader les

associations que nous votons contre leurs subventions. Il n’en est rien ! C’est une distorsion, parmi

d’autres, de la vérité. Les subventions sont votées dans le budget global de la ville, ce qui empêche

de voter séparément les subventions aux associations du reste du budget avec lequel nous

exprimons des désaccords.


Par ce même procédé de malhonnêteté intellectuelle, le groupe communiste tente régulièrement de

créer un amalgame entre le groupe Construisons Ensemble et le FN. Malheureusement, ce groupe de

la majorité est coutumier de cette propagande mensongère.


Nous rappelons que toutes nos propositions, de gauche et écologistes, sont claires, sans ambiguïté et

réalistes au point qu’elles se concrétisent ailleurs, même si elles restent lettres mortes à Givors :

soutien à la vie associative, mutualisation, investissement dans l’humain et non dans du béton,

isolation des logements, production citoyenne d’électricité, panneaux photovoltaïques sur les toits

communaux, diminution du taux de logements sociaux, création de sections sportives au collège,

transport par câble, aménagements cyclables, restauration collective sans OGM et production locale,

etc.


La politique de la terre brulée démocratique du groupe communiste du conseil municipal nous

inquiète et nous révolte. 

Notre combat sera de toujours combattre les extrêmes d’où qu’ils viennent.

Parole de citoyens


Isabel et Michel, habitants des Vernes et des Plaines, ont souhaité partager leur constat:

« Il y a deux ans, la municipalité créait les Maisons Citoyennes pour mettre en relation les

habitants et la mairie. Or malgré toutes les réunions, les objectifs n’ont pas été atteints. Aux

Plaines, bien des habitants souhaiteraient un pôle économique (marché, commerce

ambulant…) permettant aux séniors de se rencontrer et rompre avec la solitude, ou encore

une salle ouverte à nos jeunes qui squattent les allées tard dans la nuit, souvent désorientés

et sans emploi. Un vœu partagé dans le quartier des Vernes qui reste par ailleurs le théâtre

de difficultés récurrentes, que nous dénonçons et déplorons une nouvelle fois. Incivilités,

vitesse excessive et « rodéos », destructions de biens publics : caméras détruites, jeux pour

enfants détériorés…Autre problème urgent pour les Givordins : les médecins et spécialistes qui, peu à peu,

désertent la ville ou partent en retraite et ne sont pas remplacés. Nos quartiers auraient

besoin d’une maison médicale spécialisée avec ophtalmo, Orl, médecin généraliste… ».


Parmi les difficultés remontées par ces citoyens, la pénurie de médecins est une

problématique majeure dont la collectivité doit s’emparer d’urgence. Le regroupement de

professionnels dans des maisons de santé et la mutualisation des moyens doivent être

envisagés avec sérieux, en s’appuyant sur les expériences de collectivités qui ont engagé une

démarche identique, afin d’anticiper les difficultés futures d’accès aux soins.

Loi de moralisation de la vie publique


Pour le garde des sceaux, il s’agit d’abord d’en finir avec les conflits d’intérêts. Avec ce

nouveau texte, les ministres et les députés n’auront plus le droit de recruter des membres de

leur famille.


Interdiction également de cumuler plus de trois mandats successifs et identiques. Les activités

de conseil seront par ailleurs régulées. Enfin, en cas de fraude ou de corruption, les élus

risqueront désormais une peine d’inéligibilité de 10 ans.


Le texte prévoit également une refonte du financement de la vie publique. La réserve

parlementaire, souvent qualifiée d’occulte, sera remplacée par un « fonds d’action pour les

territoires et les projets d’intérêt général ».


Enfin, la loi prévoit la suppression de la Cour de justice de la République, la CJR, chargée

d’enquêter et de juger les membres du gouvernement. Si le texte est adopté, les ministres et les

parlementaires comparaîtront devant des magistrats comme n’importe quel citoyen.


Toutes ces réformes s’articuleront autour de trois textes différents. Deux dans le courant de

l’été, le troisième à la rentrée de septembre.


Un recul par rapport aux engagements du président, une version beaucoup plus édulcorée,

mais une avancée quand même.


A suivre….

Justice a été rendue


Suite à la condamnation du maire, nous tenons à saluer l’impartialité de la justice de notre pays.

Cela fait 3 ans que nous disons au maire que sa procédure de recrutement pour le poste de DGS

est entachée d’irrégularités. Nous étions seuls dans ce combat !


Notre démarche est une action citoyenne, elle s’inscrit dans une volonté de probité et de

transparence de la vie municipale, dans l’intérêt général et celui des Givordins, avant tout.


Aujourd’hui, le maire paie le fruit de son entêtement. Jusqu’à présent, il faisait partie des

intouchables, il ne l’est plus et ne peut l’ignorer. C’est tout le système Passi qui a été mis en

lumière. C’est grave pour l’image de notre ville : Givors.


La majorité municipale a sa part de responsabilité. Elle ne nous a jamais soutenus, pas même

pour nos demandes de constitution de partie civile. Nous regrettons l’aveuglement et

l’irresponsabilité de cette majorité ainsi que le silence coupable du pouvoir métropolitain.

Les Givordins vont malheureusement encore souffrir car la Justice est loin d’avoir étudié toutes

les affaires, preuve qu’il ne s’agissait pas d’une simple erreur.


La ville va mal, elle n’est pas et plus gérée, nous sommes une ville sans maire, l’erreur serait de

continuer comme si de rien n’était.


Nous demandons un droit d’inventaire de la gestion du maire ainsi que la démission de

l’ensemble de la majorité municipale. C’est aux Givordins de décider.


Il est temps de réagir, il faut sauver notre Ville et nous y sommes prêts.

L’intérêt général !


Au moment d’écrire ce texte, nous ne connaissons pas le nom du prochain maire de notre

commune. Pourtant, nous avons une certitude qui demeure, c’est l’irresponsabilité de la majorité

à s’entêter dans un huis clos pour des intérêts personnels. Les vicissitudes des uns, les tractations

financières des autres et pour tous la volonté à tout prix de rester en place par n’importe quel

moyen n’augurent rien de bon pour notre ville. Et pour l’un d’entre eux, apprendre le nouveau

métier de marionnettiste afin de nous faire rire aux éclats de cette belle farce humaine dont nous

serons les volatiles. Avec cette majorité nous ne sommes pas à une mascarade et une

manipulation près et malheureusement les affaires vont continuer à s’amonceler et à écorner un

peu plus l’image de notre ville.


Nous continuerons à vous encourager à demander des comptes aux élus de la majorité parce

qu’au final se sont eux les responsables de cette situation. L’erreur serait de continuer comme si

de rien n’était. Il est temps de réagir, il faut réinventer notre Ville.


Pour notre part, nous croyons en la résilience des citoyens. Nous rassembler, c’est inventer les

chemins qui nous permettront de remettre de la justice là où prédomine le sentiment d’injustice.


Dans les prochaines semaines nous allons organiser des espaces de dialogue dans l’intérêt de

notre ville.


Vous pouvez nous joindre par mail : contact.construisonsensemble@gmail.com

Elle n’a rien changé !


Même constat amer en 2017 qu’en 2014.

Lors du conseil municipal du 4 octobre, les élus de la majorité, sans vergogne, se sont

octroyé des indemnités au taux Maximal autorisé par la loi pour le maire et ses adjoints.

Mme la maire et son équipe ont complété ces indemnités d’une majoration, certes légale

mais Facultative, là encore au taux Maximal autorisé de 15%.


Et que dire des “frais de représentation” du maire, eux-aussi votés au taux Maximal, soit

10700€, que Mme Charnay n’a pas eu la décence de diminuer. Cette dépense n’est pourtant

pas obligatoire et de nombreux maires ne l’utilisent pas.

Les élus ne doivent-ils pas montrer l’Exemple en termes d’économies budgétaires ? Eh bien à

Givors Non…


Si l’octroi d’indemnités n’est pas discutable, il nous semble en revanche que, en ces temps

de restriction budgétaire, de baisse de dotations de l’État, de recherche d’économies, il

serait opportun de donner un signe de Solidarité (puisque que ce mot a été ajouté au

fronton de notre mairie) vis-à-vis des agents, des citoyens et des associations.


C’est pourquoi, nous avons proposé de baisser, Symboliquement, l’ensemble de ces taux de

5%, à hauteur de l’effort qu’ont dû faire les associations qui elles aussi travaillent pour les

Givordins. La majorité a purement refusé tout effort.


Rien ne change, tout continue, comme l’absence de réponses aux questions et propositions

formulées au conseil municipal, signe, au mieux d’un dénigrement affiché, au pire d’une

incompétence inquiétante.

Collège en danger


Le 10/11, 3 élèves du collège P.Vallon ont lancé une bombe artisanale dans la cour et blessé un

surveillant. Lors d’une bagarre entre élèves, une 2ème surveillante a été blessée. Dans ces

conditions, les professeurs ont exercé leur droit de retrait.


Les parents d’élèves se sont mobilisés pour exprimer leur colère et leurs craintes sur les

conditions de sécurité de leurs enfants.


Pour rappel, il y a 18 mois, ces mêmes parents organisaient une «Nuit Debout» pour

dénoncer la baisse des moyens affectés au collège et exprimer leur inquiétude quant à la

qualité de l’enseignement et à l’avenir de leurs enfants.


Force est de constater que les collèges des quartiers populaires ne sont guère soutenus par

les politiques publiques menées. Des choix inadaptés pour des raisons budgétaires

accentuent les difficultés et creusent les inégalités.


La responsabilité de l’Education Nationale et de la Métropole est entière.

Aujourd’hui, les conditions continuent de se dégrader et ce sont les enfants qui pâtissent de

la fermeture du collège, ce qui n’est pas acceptable.


Pour rappel, l’éducation est au cœur de notre projet, nous apportons tout notre soutien à

l’action des parents et des professeurs qui se battent pour l’éducation, pour que les moyens

nécessaires, en particulier humains, soient donnés aux collèges, pour éduquer, guider et

protéger nos enfants.


Au niveau de la ville, mobilisons les forces vives (clubs sportifs, associations, MJC, Centres

sociaux, équipements culturels…) car l’éducation c’est l’affaire de tous !